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Médecine pour tous remise en cause

Un médecin a l'obligation de soigner tout le monde. Or ce droit est insidieusement remis en cause dans au moins deux cas actuellement. D'une part, lorsqu'il s'agit des plus démunis, la modification décidée fin 2002 d'aide médicale d'Etat prive de fait de soins certains malades pauvres. D'autre part, le ministère de l'intérieur envisage de mettre en place une «contre-expertise médicale» pour vérifier que les certificats médicaux délivrés par des médecins sont conformes. En effet, un diagnostic de maladie grave sur un sans-papiers lui permet actuellement de bénéficier d'une carte de séjour. Des médecins et des travailleurs sociaux ont décidé d'engager une réflexion et de faire des propositions concernant ces deux domaines, rappelant que la politique n'a pas à entraver le bon déroulement de la santé. On peut en savoir plus en contactant Georges Federrnann, 5, rue du Huut-Barr, 67000 Strasbourg. (source revue Silence).

Ecrit par Lucanus, le Jeudi 11 Décembre 2003, 19:26 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

Marco-Bertolini
11-12-03 à 19:54

Pauvre France, pauvre Europe, dont les sociétés durcissent chaque jour le ton face aux plus faibles.

Qui a dit, justement, que la pierre de touche d'une démocratie, c'est la façon dont elle protège et prend soin des plus faibles ?

A cette aune, notre démocratie ne vaut vraiment plus grand-chose.  Ou alors, il est plus que temps d'en défendre le peu qu'il en reste.


 
ImpasseSud
11-12-03 à 20:57

Re:

Lucanus, comment se fait-il que tu publies deux fois le même article? :-)
A part ça, je suis tout à fait d'accord avec Marco.

 
Lucanus
11-12-03 à 21:20

Re: Re:

Je fatigue, j'ai rectifié. Merci

 
Lucanus
11-12-03 à 21:16

Re:

Notre belle démocratie n'en, garde que le nom, elle a perdu depuis bien longtemps sa substance. Une société qui ferme les portes de ses frontières, qui rejette l'aide aux plus démunis, qui s'associe avec d'autres pour organiser une traque aux errants, qu'on appelle "sans papiers", venant d'un monde exploité sans contrepartie par le système capitaliste libéral ou fuyant un pays ravagé par la guerre, cette société est devenue décadente parce que le profit a pris le pas sur l'humanisme. Je crains qu'il faille soit attendre une large prise de conscience collective mais les dés seront à nouveau pipés aux "jeux démocratiques", soit que les pauvres se rebellent, écrasent les nantis et prennent le pouvoir qu'ils seront incapable d'assumer. Dans les 2 cas, l'utopie règne en maître. La révolution n'est pas pour demain.