Les femmes et le droit de vote au Koweït
Des femmes koweitiennes ont protesté contre leur exclusion du droit de vote, notamment en organisant un vote symbolique, lors des récentes élections législatives du samedi 5 juillet.
Parler de "démocratie" au Koweït est, en effet, une mauvaise plaisanterie: sur 2,4 millions d'habitants, seuls 136 000 sont inscrits sur les listes électorales. Non seulement les résidents étrangers, qui représentent les deux tiers de la population, n'ont pas le droit de vote, mais c'est également le cas des naturalisés récents, et des femmes! Certaines d'entre elles ont donc choisi de protester en organisant leur propre scrutin.
En 1991, les grandes puissances avaient prétendu "libérer" le Koweït de la présence des troupes irakiennes de Saddam Hussein, et cela au prix de centaines de milliers de morts causés par les bombardements du peuple irakien d'abord, puis ensuite par l'embargo qui s'est prolongé jusqu'au chaos actuel, dû à l'occupation américaine.
Mais le sort des femmes koweïtiennes est bien sûr resté inchangé. Quand les américains et leurs alliés parlent de "libération", c'est un mot creux pour justifier leur intervention et remanier le monde à leur convenance. Elles ne se soucient pas plus du sort des femmes qu'elles ne s'inquiètent de l'avenir des populations dont elles bouleversent l'existence. Et, en ce qui concerne la situation des femmes, elles se sont bien souvent accommodées de régimes qui traitaient les femmes de façon indigne. (source LO)
Parler de "démocratie" au Koweït est, en effet, une mauvaise plaisanterie: sur 2,4 millions d'habitants, seuls 136 000 sont inscrits sur les listes électorales. Non seulement les résidents étrangers, qui représentent les deux tiers de la population, n'ont pas le droit de vote, mais c'est également le cas des naturalisés récents, et des femmes! Certaines d'entre elles ont donc choisi de protester en organisant leur propre scrutin.
En 1991, les grandes puissances avaient prétendu "libérer" le Koweït de la présence des troupes irakiennes de Saddam Hussein, et cela au prix de centaines de milliers de morts causés par les bombardements du peuple irakien d'abord, puis ensuite par l'embargo qui s'est prolongé jusqu'au chaos actuel, dû à l'occupation américaine.
Mais le sort des femmes koweïtiennes est bien sûr resté inchangé. Quand les américains et leurs alliés parlent de "libération", c'est un mot creux pour justifier leur intervention et remanier le monde à leur convenance. Elles ne se soucient pas plus du sort des femmes qu'elles ne s'inquiètent de l'avenir des populations dont elles bouleversent l'existence. Et, en ce qui concerne la situation des femmes, elles se sont bien souvent accommodées de régimes qui traitaient les femmes de façon indigne. (source LO)
Ecrit par Lucanus, le Mercredi 16 Juillet 2003, 09:17 dans la rubrique "Actualité".