Non, ce n'est pas un logiciel ni un nouveau virus informatique mais un gros pépin qui peut arriver à n'importe qui, pour preuve, il vient de me tomber dessus le 19 janvier à 23h15 : un Accident Vasculaire Cérébral. Je sors d'un hôpital aujourd'hui avec tous les examens possibles effectués (scanner, I.R.M., doppler, analyses en tout genre) sans en connaître les causes ni en retrouver les traces, pour entrer demain lundi dans un second établissement spécialisé dans lequel je réapprendrai à retrouver mes fonctionnalités qui sont un peu chamboulées en espérant ne pas garder trop de séquelles.
Voilà comment, en un quart de seconde, on peut passer du monde des "bien portants" dans celui des (presque) handicapés sans signe avant-coureur ni choc, ni rien, tout bêtement devant mon ordinateur !
A bientôt.
Un mois après le dramatique accident qui avait vu le 15 novembre dernier une passerelle d’accès au Queen Mary 2 s’effondrer, entraînant dans la mort quinze personnes, et dans lequel les responsabilités d’Alstom-Chantiers de l’Atlantique sont manifestes, les images de ce paquebot ont envahi les écrans de télévision au cours du week-end. Et de nous montrer, et remontrer, le luxe de son immense hall d’accueil, de ses salons, de son théâtre, de ses restaurants, de son casino, de ses cinq piscines, de son centre de thalassothérapie.
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Du 8 avril au 30 novembre 2003, plus de 3 000 personnes ont été mesurées dans le cadre de la campagne nationale de mensuration. Cette initiative de l’IFTH (Institut Français du Textile et de l’Habillement) ne s’achèvera que fin 2004, quand 10 000 personnes (moitié hommes, moitié femmes), réparties par catégorie d’âge, par catégorie socioprofessionnelle et par région de France auront été étudiées sous toutes les coutures. En plus de la taille, du poids, la mesure des mains, des pieds et de la tête, la morphologie de tous ces individus sera passée au crible grâce à une cabine 3D dans lesquelles des rayons lasers établiront quelques 80 points de mesure.
Le supplément "luxe" du Figaro du mardi 9 décembre suggérait à ses lecteurs quelques idées de cadeaux. Par exemple une chemise en soie à 1 500 € (9 839 francs), un gilet en cachemire à 1 750 € (11 479 francs), un sac à main en alligator teinté rose à 10 500 € (68 875 francs), un collier en or blanc serti de diamants à 634 000 € (4 158 000 francs), une bague en platine et or jaune sertie de diamants à 895 000 € (5 674 000 francs), un choix de montres, allant de 5 500 € (36 077 francs) pour la moins chère à 242 320 € (1 586 515 francs)! Le Figaro n'est pas le seul à faire en cette période un tel étalage de (mauvais) goût de luxe. Il faut croire que pour tous ceux qui gagnent de l'argent en dormant, en boursicotant, en obtenant des cadeaux fiscaux de l'État, tout cela n'est encore que peu de choses. Juste de quoi faire, en passant, un de ces petits cadeaux qui entretiennent l'amitié, voire l'amour, ou bien qui en tiennent lieu.
Alors que le MEDEF fait une campagne de désinformation sur la réduction du temps de travail, sondages et études montrent que la mesure est appréciée par les salariés. Ainsi, un sondage du Journal du Dimanche du 12 octobre indique que 62% des salariés sont passés aux 35 heures et que 66 % en sont plutôt satisfaits. Les raisons de satisfaction sont «l'ambiance générale au travail» (65 %), «une meilleure implication de chacun» (59 %), «la meilleure qualité de service ou de produit de l'entreprise» (55 %). Par contre 65 % estiment que c'est un échec pour ce qui est de la création d'emplois, et 53 % estiment que cela a eu une conséquence négative sur les salaires.
Mercredi 3 décembre s'est tenu devant le tribunal correctionnel de Dijon (21) le procès des responsables d'une fromagerie d'Époisses. Ils sont prévenus d'avoir vendu des fromages qu'ils savaient contaminés par la listéria. Deux consommateurs sont décédés. Une affaire qui nous donne l'occasion de faire le point sur les contrôles vétérinaires. Un technicien d'une DDSV (Direction départementale des services vétérinaires) s'est confié à Que Choisir. Malaise. Une exclusivité UFC - Que Choisir (texte intégral)
Un médecin a l'obligation de soigner tout le monde. Or ce droit est insidieusement remis en cause dans au moins deux cas actuellement. D'une part, lorsqu'il s'agit des plus démunis, la modification décidée fin 2002 d'aide médicale d'Etat prive de fait de soins certains malades pauvres. D'autre part, le ministère de l'intérieur envisage de mettre en place une «contre-expertise médicale» pour vérifier que les certificats médicaux délivrés par des médecins sont conformes. En effet, un diagnostic de maladie grave sur un sans-papiers lui permet actuellement de bénéficier d'une carte de séjour. Des médecins et des travailleurs sociaux ont décidé d'engager une réflexion et de faire des propositions concernant ces deux domaines, rappelant que la politique n'a pas à entraver le bon déroulement de la santé. On peut en savoir plus en contactant Georges Federrnann, 5, rue du Huut-Barr, 67000 Strasbourg. (source revue Silence).
Les points clés du débat sur l'école
Il aurait été facile de formuler des questions claires, en moins grand nombre et bien plus cruciales que celles du grand débat. Démonstration par Véronique GROUSSET [29 novembre 2003] (source Sauvnet)
En 1995, Charles Pasqua a lancé la mise en place de l'informatisation des données collectées par les services du ministère de l'intérieur (fichier STIC, système de traitement des infractions constatées). Il y a aujourd'hui 4,5 millions de personnes qui y sont recensées Par la C N I L, Commission nationale informatique et liberté, chacun d'entre nous peut demander à connaître sa fiche En huit ans, 400 000 personnes en ont fait la demande. La C N I L s'est alors aperçue que dans 25 % des cas, des erreurs ont été trouvées, et pas des moindres : de violés certains sont passés violeurs, de victimes d'un vol, on peut devenir soi même l'agresseur ... La crédibilité du fichage informatique en prend sacré un coup ! (source Coquelicot, juillet 2003).